9 février 2009

Percevoir l'imperceptible ou palper l'impalpable

Nous avons abordé cette démarche artistique en nous questionnant sur l'imperceptible dans la ville.  Quelle lecture faire de cette dernière à travers un tel élément constituant ? Réseaux, répartition, diffusion, intersection de l'énergie thermique nous avait semblé être une des composantes de la ville contemporaine intéressante à étudier rentrant dans notre champ d'étude.  A travers elle, c'est une critique de la surproduction, de la consommation à l'excès, de la déperdition sans maîtrise, d'une ingérence criante.
Nous avons tenté de porter à l'extrême la tension entre chaleur naturelle et chaleur créée, par l'intermédiaire d'un graphisme distinct des deux dans un premier temps puis identique dans un second.  Ces deux types de chaleur sont incarnés par un climat tropical saturé de chaleur (chaleur naturelle) et un sur-consommateur couvert d'appareils énergivores et émetteurs de chaleur artificielle (chaleur artificielle crée).
La fusion graphique de ces deux chaleurs en un graphisme finissant par saturer l'image en une abstraction totale soutient un discours où si la coexistence de  ces deux types de chaleur est peut-être inévitable aujourd'hui, elle est aussi peut-être potentiel d'anéantissement.

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