Notre volonté de départ était de montrer la ville en révélant des flux invisibles à l’œil humain mais bien réel. Nous avons choisi comme objet d’étude les ondes électromagnétiques afin de révéler l’impact qu’elles ont sur la ville. Nous entendons par ondes électromagnétiques toutes les ondes dégagées par les radios, télés, bornes wifi et téléphones. Nous considérons donc les ondes, dans ce travail, comme un transport d’informations. Le but était de les matérialiser pour montrer à quel point elles saturent notre environnement et d’en établir une critique. L’onde nous a donc servit de fil conducteur, de prétexte pour élaborer une vision de la ville et de la façon dont on la pratique quelque peu différente.
Les ondes nous ont servit de support de critique du monde actuel. Ainsi saturant totalement l’espace public, on peut imaginer que la circulation dans les rues devient impossible. Les gens restent donc chez eux et utilisent davantage ces ondes comme outils d’information. Finalement on imagine que la rue, espace social et collectif, deviendrait totalement inutile dans un monde où l’on utiliserait que les ondes pour vivre et communiquer. Pas besoin de sortir de chez soi car tout arrive à domicile. C’est donc une critique sur ce monde qui s’individualise et se renferme de plus en plus sur lui-même.
De même l’architecture classique de la rue ne devient plus aussi utile qu’avant et pourrait s’effacer pour laisser place uniquement aux ondes matérialisées qui forme une nouvelle structure. Dans cette optique, les ondes redessinent totalement un nouvel espace de la ville dans lequel l’homme pourrait habiter.
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