Prévention architecturale
The act for Y
A notre époque, de course à la mondialisation, et de tendance à l’uniformisation de l’architecture, l’introduction d’un facteur X permettrait de guider le développement des sociétés. L’idée est de considérer la ville comme un organisme vivant, voué à se développer en permanence. En conséquence, le vaccin de la ville serait une nappe de containers qui elle-même est constituée à la manière des globules blancs ou rouges, de cellules immunitaires qui comme des prothèses ou un exosquelette pourraient aider la ville dans son évolution. Ces cellules, qu’elles soient permanentes ou éphémères, laissent une trace sur la ville.
Nous avons choisi le container, comme module de base, déjà utilise par plusieurs architectes, car sa représentation actuelle pourrait faire penser à une architecture du futur allant à l’essentiel. Son minimalisme, la structure pour la structure, est l’élément qui nous a paru intéressant d’exploiter. Les facteurs qui nous ont amenés à le choisir sont multiples et variés tel sa facilité de transport, de disponibilité, et le fait que se soit une structure en elle-même qui peut donc nous amené à d’autres structures, plus vastes. Les containers, biais intéressants est facteur commun à toute la planète envahissant tout les ports a travers le monde. Bref, il y a des containers partout ! Leur utilisation en est donc facilitée, secondant le fait que les sociétés puissent commodément se l’approprier.
Auparavant, c’était l’architecture qui était contaminée par la mégastructures, alors qu’aujourd’hui, c’est cette dernière, qui, avec l’avancée du temps, se retrouve contaminée à son tour. A la manière d’un virus, ayant besoin d’un organisme pour se développer, pour survivre, notre mégastructure de cellules a besoin de l’architecture existante. La ou notre propos diffère de la définition traditionnelle, c’est qu’au contraire du dit virus, notre concept n’engage rien de négatif pour les urbanités qu’il colonise. Au contraire, notre nappe de containers, tel la Tour de Babel contiendrait et permettrait des échanges extracommunautaires. Mais au contraire de la mondialisation, ou notre société de surconsommation, le nuage de containers, a sa manière une sorte d’usine, ne contraindrait pas ce qu’il contamine, tout le monde pourrait être acteur de l’information. En outre, un des buts de cette nappe serait de créer un sampling des différentes architectures mondiales, tissant de ce fait des liens entre différentes viles, soit le fruit de la mondialisation.
Un des autres facteurs intéressant est la réunion de deux échelles opposées : celle de l’homme et celle du container. En effet, l’humain est libre de choisir s’il veut participer ou non à cette diffusion d’informations, mise à disposition par l’intermédiaire de cette nappe autonome. L’homme devient architecte, soit bâtisseur, concevant grâce à sa propre imagination une mégastructure culturel, garantissant sa perpétuelle expansion aléatoire, quoique contrôlée. Il y a une notion de libre-information, à la manière d’un rhizome, la nappe de containers pourrait se propager, grandir, diminuer, se nourrir des différentes sociétés qu’elle traverse, tout en restant au service de l’humanité. En effet, l’idéal serait d’arriver à construire une nappe favorisant les échanges socioculturels, un espace organique habitable et habitée, permettant aux sociétés de se déplacer, de se rencontrer, soit générant une nouvelle forme de nomadisme.
Le container, de part sa modularité, permet de franchir des limites, des barrières, auparavant impossible et inimaginable. Cette nappe est animé, créant une certaine mobilité arrivant et repartant aussitôt, laissant dans le sillage de son passage seule les éléments essentiels, colonne vertebrale ceux sans quoi on ne peut pas vivre, s’apparentant aux même contraintes auxquelles sont soumissent les femmes girafe. La nappe, construite entièrement de containers, deviendrait un système s’apparentant à la colonne vertébrale de l’homme, agissant à la manière du tuteur pour un arbre, guidant son évolution. Ce référentiel lui allouerait un champ de possibilités quasi infini dû au savoir que les cellules renferment.
Cette nappe aurait un impact réel sur la vie et comment l’homme advient à vivre la ville. Un rapprochement avec internet est inéluctable. En quelque sorte, l’impact utopique de cette nappe, une architecture sans structure serait qu’elle rende les atouts, soit la commodité que nous apporte internet, physique et tangible. L’information transmise s’apparenterait à de la marchandise, subissant les même moyens de transport de celle-ci, où seul la personne serait contenant de l’information, soit l’homme et tout son savoir deviendrai l’information.
Mais peut-être que la structure dépassera l’homme ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire