le travail de Jesús-Rafael Soto en lien avec les idées que l'on a dévelopé
12 juin 2009
21 mai 2009
Notes approfondissement
Kévin Sourivong 15
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Maxime Gasser 14
Camille Hovsepian 14
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Jouhet Tiphaine 13
Vincent Del Valle 13
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Desombre Margaux 13
Gillot Martin 13
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Skendi Joana 16
Geoffrey Desplaces 16
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Teisseire Pierre 14
Lena Rigal 14
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Guillemin Sebastien 14
Bernard Matthieu 14
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Antoine Ceuneubroucke 12
Thomas Gohnin 12
18 mai 2009




Nous avons choisi de travailler sur la gare des chantiers à Versailles, car son architecture et surtout son mode de fonctionnement nous intrigue.
En effet, ses différents jeux de niveaux, que l'on ne comprend pas très bien au premier abord nous ont questionné sur la nécessité d'une intervention.
Cependant pour ne pas engager seulement notre subjectivité nous avons réalisé un questionnaire auprès des usagers de la gare à différentes heures de la journée pour tenter de répondre à certaines interrogations que nous avions. Nous nous sommes rendu compte que les usagers réduisaient la gare à son minimum, c’est à dire un simple point de passage. Nos enquêtes nous on permis de dégager nos idées principales. A savoir travailler sur la notion de révélation des différents éléments de la gare qui nous intéressent, les jeux de niveaux, l’hétérogénéité des architectures (classique et industrielle) qui structurent la gare et enfin le mobilier propre à ce lieu particulier pour revitaliser cet espace délaissé par ses pratiquants. Grâce à la réalisation de bandes de peintures, nous mettons en valeur ces trois échelles d’observation.
SALE...OBELISK 1%
Nous avons favorisé dès le départ un site soulevant des problématiques en lien avec l’histoire urbaine et la question du patrimoine. Notre point de départ fut donc la place de la concorde. Après l’avoir analysée, nous avons centré notre intervention sur l’obélisque. Nous nous servons de ce support pour exposer une critique double concernant la patrimonialisation et la construction de l’image. Au delà de l’esthétisme que nous proposons, puisqu’il s’agirait d’une grande boite de verre désaxée des champs Elysées, nous tentons de rendre une historicité perdue à l’obélisque. Le volume serait distinct du monument mais suffisamment proche pour en offrir une image par reflets. C’est dans le parcours autour de l’obélisque, qu’un jeu de réflexion de différents verres et miroirs offrirait une image minimale et ponctuelle du monument sur une des faces de la boite. Nous pensons pertinent d’opposer dans un même temps de manière visible et interactive cette masse vide, mais également d’enfermer une image sans projection numérique.
5 mai 2009
POP-CORN, un argumentaire croustillant!
C’est tout d’abord en rapport à « l’explosion » des idées de cet architecte, qui font naitre le bâtiment, que nous nous sommes intéressés. Ainsi, notre intervention, qui prendrait la forme d’un pop-corn géant, ferait écho à l’édifice de Gehry. En effet, le projet apparaît dans l’esprit de l’architecte comme la création d’un pop-corn qui éclate et dont on ne peut deviner l’aspect à l’avance, c'est-à-dire que Gehry ne visualise jamais précisément son projet dans sa forme entièrement aboutie. Plus loin que l’idée de dévoiler un processus de travail de l’architecte en question, c’est un reflet de la cinémathèque que nous proposons. La forme générale du bâtiment peut s’apparenter à celle d’un pop-corn, déconstruite et organique. Pour rendre compte de cette comparaison, l’intervention se situerait dans le parc de Bercy, en haut des marches qui mènent à la passerelle Simone de Beauvoir. La taille du pop-corn, par l’effet de la perspective, serait similaire à celle de la cinémathèque, permettant d’en faire le rapprochement et donc de faire réagir les passants. Le pop-corn géant serait remarquable depuis l’intégralité de la grande prairie, ce qui maximisera son impact. Si un passant ne fait pas directement le rapport entre l’intervention et la cinémathèque, en s’en rapprochant, par l’effet de perspective et donc un jeu d'échelle, la liaison se fera naturellement.
La relation formelle entre le pop-corn et la cinémathèque fera surement s’interroger le passant sur une possible critique ou mise en avant du bâtiment par l’intervention. Si ces interrogations ont lieu, l’un des objectifs premier de notre projet sera accompli, c'est-à-dire réussir à accentuer la présence de l’édifice dans le parc dans le but d’intéresser un plus large public. Après nos visites sur le site, il est clair pour nous que la cinémathèque est fréquentée par une population majoritairement« intellectuelle» ou étant proche du monde du cinéma. En effet, à l’inverse d’autres musées ou édifices parisien, la cinémathèque française semble moins fréquentée et par un public moins large. Si le pop-corn évoque par sa forme l’architecture de Gehry, il fait aussi allusion au cinéma. Pour beaucoup de personnes, le pop-corn est la nourriture associée au cinéma[2]. Nous en avons presque tous un jour ou l’autre dégusté bruyamment dans des salles obscures. De cette façon, nous pensons que le pop-corn est porteur d’un message cinématographique quasi-universel. D’un autre côté, le pop-corn est associé au cinéma grand public, hollywoodien qui est à l’opposé du « 7ème »art qu’abrite la cinémathèque. Dans ce sens, le pop-corn géant ferait appel de cette opposition. Pourquoi le cinéma d’auteur ne serait-il pas plus « grand public » ? Si à première approche, la cinémathèque n’attire pas tant de monde, l’intervention lui ferait une fausse publicité, mais une publicité quand même. Le passant lambda, en écho au pop-corn pense trouver dans la cinémathèque des projections de blockbusters, il n’a pas vraiment tort. Le 7ème art mérite d’être plus connue et diffuser, même s’il est vrai que beaucoup le considère comme incompréhensible et inaccessible. Le pop-corn dénoncerait ce milieu à notre sens trop fermé que protège la cinémathèque, tout en incitant à une fréquentation plus importante de la part des visiteurs.
L’utilisation du pop-corn pour notre intervention serait donc le moyen d’associer les messages que nous voulons faire passer. Au-delà de son impact sur la cinémathèque, sa présence amplifiera peut être le passage de promeneurs curieux dans le parc de Bercy.
[1] D’après le film esquisses de Frank Gehry réalisé par Sydney Pollack. Le film retrace sa carrière d’architectes à laquelle s’ajoutent des éléments biographiques.
[2] Extrait d’un article de wikipédia sur le pop-corn : «il est très souvent vendu dans des salles de cinéma et est devenu un symbole de l'industrie cinématographique […] »
Prendre le partit de la caricature.
C'est une réponse caricaturale, qui s'inscrit dans une démarche concrête de créer un objet. Nous voulons une proposition qui puisse se réaliser. Elle est de plus fonctionelle, elle permet de faire un changement de quai simplement et permet une reconnaissance sans signalétique de la station.