
Les grande villes du monde sont aujourd'hui facilement reconnaissable : plus il y a de lumière, plus la ville est importante. Certaines villes sont mêmes spécialisées dans ce domaine : Las Vegas, Macao, Tokyo, etc... Les nuisances générées par la lumière artificielles sont aujourd'hui nombreuses, à commencer par la nuisance économique. En effet, l'éclairage urbain nocturne coûte extrêmement cher, car il nécessite une grande puissance électrique. Il faut ajouter à cela les autres éléments producteurs de lumière, mais beaucoup moins utiles : les décorations de noël, les panneaux publicitaires, les enseignes des commerçants...
La consommation électrique nocturne dans ces grandes villes est telle qu'elle en devient indécente : on peut dans certains quartiers se demander si il fait jour ou nuit, tellement la rue est éclairée. Indécente car inutile.
Le gaspillage énergétique touche toutes ces cités de lumières qui ne comptent plus le nombre de watts perdus chaque nuit.

La connexion entre lumière et gaspillage énergétique (en l'occurrence électrique) est immédiate lorsque l'on parle de ville la nuit. C'est au travers de ces deux notions que nous avons réalisé ce quartier, ces architectures.
Notre travail se divise en 3 temps : le développement architectural via l'électricité en extérieur, la symbolique énergétique en intérieur et le gaspillage publicitaire.
Nous avons expressément choisi d'accentuer la recherche au niveau graphique, afin d'appuyer notre discours : des éléments simples (tubes, rectangles), une couleur dominante, un développement épuré. A notre sens, la simplicité traduit l'efficacité. La multiplication était nécessaire car nous souhaitions évoquer le harcèlement, le gaspillage massif, l'importance vitale donnée à l'électricité, notions qui aurait été incompréhensibles si un seul bâtiment avait été réalisé. L'illisibilité générale, l'illumination finale, traduise l'impact négatif de cette surconsommation électrique.
Le challenge de ce projet se trouvait principalement dans la volonté de réalisé une animation qui correspondait à nos attentes. L'image que nous avions du style graphique à développer nous a poussée à trouver les moyens de le faire, en refusant de "se contenter" de ce que nous savions faire jusqu'alors. La division du travail a été importante dans le développement du projet, car nous avons pu apprendre, s'exercer et appliquer chacun à notre manière, ce qui offre une plus grande richesse technique, ce qui aurait été impossible si une seule personne s'était occupée du développement 3D.
Nos idées ont suivis nos références, au fur et à mesure du développement du projet, notre concept s'est précisé en même temps que nos inspirations.
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