24 février 2009

Anna Garforth

Aux abords de Shelford Place et Stoke Newington, l’artiste s’empare d’un mur de briques et en fait son support. Dans son intervention intitulée “Mossenger”, elle utilise la mousse pour créer des lettres, donnant ainsi forme au texte d’un poème d’Eleanor Stevens. Anna Garforth détourne le graffiti, souvent considéré comme une altération de l’environnement bâti. Elle propose une alternative poétique et durable aux tags réalisés à la bombe aérosol. Elle en fait un outil de conquête de la ville par une nature sauvage et rudérale. Collée sur le mur grâce à des matériaux naturels et biodégradables, la mousse se développe, colonise son support, le recouvre et le message s’efface peu à peu, noyé dans la verdure.















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